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Covid-19. Quelles sont les 14 villes françaises qui inquiètent le plus ?

Écrit par sur septembre 18, 2020

C’est un top 14 dans lequel les grandes métropoles aimeraient bien ne pas figurer. Jeudi 17 septembre 2020, Olivier Véran, ministre de la Santé, a dévoilé une liste de quatorze grandes villes (et deux départements d’outre-Mer), qui font l’objet d’une surveillance accrue en raison d’une inquiétante propagation du Covid-19.

Marseille, trop de tests positifs

Avec 279 tests positifs pour 100 000 habitants, la cité phocéenne présente le taux d’incidence le plus élevé en France. Ce qui fait craindre le pire pour la ville du professeur Didier Raoult. Si la situation ne s’améliore pas dans les jours à venir, « il faudra sans doute prendre des mesures encore plus fortes, a prévenu le ministre de la Santé, avec la possible fermeture des bars ou l’interdiction des rassemblements publics », à Marseille, mais aussi en Guadeloupe.

Nice et Lyon, un tour de vis attendu

Autres métropoles sous haute surveillance : Nice et Lyon. Devant la propagation du virus dans ces deux autres grandes villes de France, le ministre a demandé aux préfets du Rhône et des Alpes-Maritimes de proposer, d’ici samedi, en concertation avec les élus locaux, « des mesures pour enrayer la circulation du virus et limiter son impact sur le système sanitaire ».

La décision est tombée ce vendredi pour Nice, où les rassemblements de plus de dix personnes dans les parcs, jardins, plages et sur les quais sont désormais interdits.

Bordeaux, statu quo

Deuxième ville au taux d’incidence le plus élevé derrière Marseille, Bordeaux est toujours marquée à la culotte. Les mesures déjà en vigueur dans ces deux villes, – l’interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes dans les parcs ou sur les plages, la réduction de la jauge de 5 000 à 1 000 pour les grands événements et l’annulation de certains de ces événements -, restent d’actualité. Mais à l’inverse de Marseille, un durcissement n’est pas envisagé à Bordeaux. Jeudi 17 septembre, nos confrères de Sud Ouest, dans un reportage au centre hospitalier, observaient que « le service réanimation de l’hôpital Saint-André à Bordeaux est plein, ce qui signifie que le flux est tendu ».

Paris, jusque-là, ça va à peu près…

Au regard du fameux taux d’incidence, Paris n’arrive « qu’en » neuvième position des villes françaises les plus touchées. Donc pas de nouvelles mesures annoncées par le ministre de la Santé. Mais jeudi soir, dans la foulée de la conférence de presse ministérielle, Le Parisien révélait que, « convoqués, jeudi soir, à la préfecture de police, les représentants des bars ont eu droit à un sévère rappel à l’ordre sur le protocole sanitaire. S’il n’est pas respecté, les sanctions vont tomber ».

Dans l’Ouest, Rennes inquiète

La capitale bretonne pointe à la sixième place au classement du taux d’incidence (158 tests positifs pour 100 000 habitants) des villes de France. Avec Rouen, elle est la seule ville de l’Ouest apparaissant dans le tableau des quatorze villes sous surveillance. Donc, vu du ministère, pas d’obligation de renforcer les interdictions mais pour autant, préfecture et collectivités prennent les devants. Mercredi 16 septembre, la préfecture a resserré les boulons pour les sorties au cinéma, dans les bars, les rassemblements… Par ailleurs, le port du masque est obligatoire dans les communes de Rennes métropole situées à l’extérieur de la rocade rennaise.