Avec 300 millions d’utilisateurs, Zoom poursuit son ascension
Écrit par Jonathan PIRIOU sur avril 24, 2020
Depuis décembre, le service de visioconférence a multiplié son nombre d’utilisateurs quotidiens par trente.
Rien, ni même les articles sur ses failles de sécurité, n’arrête la croissance de Zoom. Le service de visioconférence créé en 2011 a passé le cap des 300 millions d’utilisateurs quotidiens, révélait l’entreprise ce 23 avril, à l’occasion de l’annonce d’une nouvelle mise à jour.
Au début du mois d’avril, quelques semaines seulement après le début du confinement généralisé dans plusieurs pays du monde, Zoom comptait 200 millions d’utilisateurs. Un bond déjà gigantesque au regard des 10 millions d’adeptes que la plateforme de discussions à distance faisait valoir en décembre 2019.
De 10 à 300 millions
Pour effectuer ce décompte, Zoom vient néanmoins recenser le nombre de participants de chaque réunion tenue, précise The Verge. Ainsi, un télétravailleur qui participera à cinq réunions dans la même journée sera comptabilisé autant de fois.
Une amélioration constante
Pointé du doigt pour des problèmes de confidentialité, voire des transferts indus de données personnelles vers Facebook, Zoom s’est progressivement mis au pas. Le service a annoncé début avril un renforcement de la sécurité de ses appels, pour limiter le nombre de participants à une réunion, les mettre en attente, éviter qu’ils ne partagent des contenus ou proposer des mots de passe de réunion par défaut.
Zoom a surenchéri ce 22 avril en annonçant le déploiement d’une fonctionnalité de signalement, pour évincer les intrus de ses conversations en ligne. Cet outil sera accessible à compter du 26 avril. Il vient régler, en partie, les situations de “zoombombing” auxquelles les utilisateurs de Zoom ont été confrontés de façon récurrente.
Plusieurs semaines durant, et sans avoir paramétré le service, une simple URL suffisait pour débarquer au beau milieu d’un échange virtuel, et venir le perturber ou l’interrompre. Ces efforts sont salués en Bourse. L’entreprise est désormais valorisée 46 milliards de dollars, contre 29 milliards… fin mars.