Coronavirus : le Français décédé “n’avait pas été dans des zones à risques”

LE POINT EN FRANCE- Les autorités françaises ont fait savoir que trois nouveaux cas de coronavirus ont été confirmés en France. Parmi eux, un Français d’une soixantaine d’années est décédé dans la nuit de lundi à mardi et un autre homme hospitalisé “dans une situation clinique grave”. On fait le point sur ce que l’on sait.

Que sait-on des trois nouveaux cas de coronavirus en France ? Les autorités sanitaires ont révélé ce mercredi 26 février que trois personne hospitalisées dans le pays s’étaient révélées porteuses du coronavirus. Il s’agit de trois hommes, dont l’un est décédé dans la nuit. Il est le premier Français à décéder du covid-19 depuis le début de l’épidémie.

Devant la presse, Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, en a dit un peu plus sur les patients 15, 16 et 17. D’abord le 17e, mort à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière. Agé de 60 ans, cet enseignant au collège de Crépy-en-Valois avait été “testé en urgence”, après avoir été hospitalisé alors qu’il se trouvait dans un “état gravissime”, souffrant notamment d’une embolie pulmonaire. “Il ne s’était pas rendu dans des zones d’exposition à risque”, a précisé le lendemain la préfecture de l’Oise, d’où il était originaire, expliquant pourquoi il n’avait pas été identifié comme tel. L’enquête pour faire toute la clarté sur les conditions de sa contamination a été lancée en urgence. Il est le premier Français à mourir du coronavirus et le deuxième à mourir dans la capitale, après la mort d’un touriste chinois âgé de 80 ans.

Un Français de 60 ans décédé à Paris

Autre cas, celui d’une homme plus jeune, âgé de 36 ans. Hospitalisé à Strasbourg, il est de nationalité française mais revient de Lombardie, foyer de l’épidémie en Italie. Il ne présente pour le moment “pas de signe de gravité” et l’Agence régionale de Santé dispose “des coordonnées pour l’ensemble des cas contacts”. 

La situation est plus inquiétante pour l’homme français de 55 ans, hospitalisé à Amiens. Selon le numéro 2 du ministère de la Santé, sa “situation clinique est grave”. Problème : d’après un membre de l’hôpital cité par Le Parisien, si le patient est accueilli au sein du centre hospitalier de Compiègne Noyon depuis “plusieurs jours”, les résultats du test ne sont arrivés qu’hier soir. Son infection n’ayant été découverte qu’à “la fin de son séjour”, il a donc été en contact avec le personnel des urgences. Ce patient, habitant de Lacroix-Saint-Ouen, dans l’Oise, travaillerait à la base militaire aérienne de Creil, d’après le journal local. Il est actuellement en réanimation et l’enquête autour de son cas est toujours  en cours. Pas plus que l’homme décédé à La Pitié Salpêtrière, il ne s’était rendu dans une zone à risque, a précisé la préfecture de l’Oise.