Héritage Hallyday: La décision a été mise en délibéré et sera rendue le mardi 28 mai prochain
Écrit par Jonathan PIRIOU sur mars 29, 2019
Le délibéré sera rendu le mardi 28 mai prochain à 13h30. L’audience est désormais finie.
Johnny est Français. Il a sa résidence en France”, a déclaré l’avocat de David Hallyday à la sortie de l’audience. “On est dans l’attente”, a-t-il continué.
Isabelle Fleuret, conseil de David Hallyday et Laura Smet, s’est intéressée aux réseaux sociaux de Laeticia Hallyday et de Johnny Hallyday. « Ils montrent que Laeticia et Johnny Hallyday sont très attachés à la France, aussi bien dans les moments heureux, comme la Coupe du monde, que dans les moments tristes, comme les attentats », déclare-t-elle.
Maitre Ravanas, l’avocat de Laura Smet, prend désormais la parole. Il rappelle que sa cliente était favorable à la médiation proposée il y a plusieurs semaines. “Ce sont eux [les avocats de Laeticia Hallyday, ndlr] qui ont refusé la médiation”, continue-t-il.
“On nous dit qu’il est resté [en France] pour suivre un nouveau traitement. Mais les États-Unis sont si peu développés pour qu’on ne puisse pas s’y faire soigner ?”, s’est-il interrogé.
L’avocat a également évoqué la phrase de Laeticia Hallyday lors d’une interview accordée au Point : “En épousant Johnny, j’ai épousé la France, la Tour Eiffel”.
L’avocat de Laeticia explique que Johnny n’a pas choisi de mourir en France. « Au début il voulait rentrer à Los Angeles, mais il a choisi finalement de suivre un traitement pendant quelques mois en France. Johnny avait hâte de rentrer à Los Angeles »
L’un des avocats de Laeticia Hallyday, Maitre Arnaud Albou, a expliqué au tribunal, comme le rapporte le Parisien, que Johnny Hallyday a “passé 188 jours aux Etats-Unis en 2015 et 195 jours en 2016”.
L’avocat a précisé que le chanteur “avait demandé à obtenir la nationalité américaine”.
L’audience vient d’ouvrir au palais de justice de Nanterre. Elle a débuté avec un rappel des faits avant que les différents avocats ne prennent la parole.
Les avocats de Laura Smet viennent à leur tour d’arriver au palais de justice de Nanterre
La justice française est-elle compétente pour trancher le litige autour de l’héritage de Johnny Hallyday ? Cette question-clé va être débattue dans les prochaines minutes et tout au long de l’après-midi à Nanterre, lors d’une audience qui pourrait être décisive dans la bataille judiciaire qui oppose les aînés et la veuve du chanteur.
Le testament de Johnny Hallyday prévoyait en effet que ses biens et son patrimoine soient placés dans le giron d’un trust, baptisé JPS Trust, une structure juridique basée en Californie et établie au seul bénéfice de Laeticia Hallyday.
Le premier gestionnaire du trust, Bank of America, avait ainsi demandé le transfert des Harley Davidson du musicien, ses voitures de luxe mais aussi ses royalties, notamment celles de son album posthume “Mon pays c’est l’amour” qui s’est écoulé à plus d’1,4 million d’exemplaires.
Le 19 mars, la cour de Los Angeles a reporté l’examen de cette question au 30 avril, demandant un supplément d’information.
Entre-temps, un nouvel acteur est entré dans le dossier: Bank of America a démissionné de la gestion du trust et a été remplacée par la société San Pasqual, ont confirmé à l’AFP deux sources proches du dossier.
Qualifiant ce trust de véritable “coffre-fort”, vers lequel les transferts de biens seraient irrévocables, les avocats de Laura Smet et David Hallyday ont obtenu en avril 2018 un placement sous séquestre de propriétés françaises du chanteur et de ses droits d’auteur – les revenus tirés de la diffusion des morceaux.
Fin 2018, le TGI de Paris a par ailleurs prononcé le gel de 37,5 % des royalties, les redevances sur les ventes d’album, dues à l’artiste par ses maisons de disque Sony, Universal et Warner.