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Nouvelle Zélande – Qui est Brendan Tarrant, le terroriste qui a commis un massacre hier dans des mosquées à Christchurch ?

Écrit par sur mars 16, 2019

Brendan Tarrant est un extrémiste australien de droite, auteur de la tuerie de Nouvelle-Zélande. Cet homme de 28 ans est né et à vécu jusqu’en 2011 dans la petite ville de Grafton, en Nouvelles-Galles-du-Sud, son pays natal. 

Avant de passer à l’acte, et de filmer en direct l’assaut sur Facebook, il a publié sur Twitter un document de 73 pages intitulé “le Grand remplacement”. Ce document déclare que le tireur voulait s’en prendre à des musulmans. Un désir de vengeance qui serait né alors qu’il se trouvait dans une ville de l’est de la France.

Dans ce manifeste, il écrit notamment :

Je me souviens être entré dans un centre commercial pour acheter de la nourriture dans une ville de taille moyenne de l’est de la France, comptant environ 15 à 25 000 personnes. Alors que je restais assis dans ma voiture de location sur le parking je voyais un flot d’envahisseurs traverser les galeries du centre commercial. Il y avait deux fois plus d’envahisseurs que de Français. J’en avais assez vu et suis sorti de la ville en colère, refusant de rester plus longtemps dans cet endroit maudit.”

Il évoque également les “croix blanches” d’un cimetière militaire devant lesquelles il aurait éclaté en sanglot, expliquant que “c’est là que j’ai décidé d’agir, de m’engager dans la force. De m’engager dans la violence.De mener le combat contre les envahisseurs moi-même”. Dans le manifeste, le tireur dit qu’il est né en Australie dans une famille aux revenus modestes et avoir 28 ans.

Après ce voyage en France, il explique que les autres moments clés de sa radicalisation furent la défaite de la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen à la présidentielle de 2017 et une attaque au camion qui a fait cinq morts à Stockholm en avril 2017, dont une fillette de 11 ans.

Le titre du document semble être une référence à une thèse de l’écrivain français Renaud Camus sur la disparition des “peuples européens”, “remplacés” selon lui par des populations non-européennes immigrées, qui connaît une popularité grandissante dans les milieux d’extrême droite.