Johnny Hallyday: La justice ordonne le gel de 37.5% des royalties détenues par Universal Sony et Warner
Écrit par Jonathan PIRIOU sur décembre 18, 2018
Selon BFMTV, la justice vient d’ordonner le gel de 37,5 % des sommes détenus par Universal, Warner et Sony depuis le 1er janvier 2018. Il s’agit de la part qui devrait revenir aux deux enfants aînés, si le droit français venait à s’appliquer.
“Les deux aînés réclamaient que 75% des revenus tirés des ventes des albums de leur père soient gelés, c’est-à-dire la part qui doit revenir à Laura, David, Jade et Joy, selon le droit français. Et ce le temps que l’intégralité de la procédure concernant le testament de Johnny Hallyday soit réglée”, rappellent nos confrères.
Depuis le 5 décembre 2017, date du décès de Johnny Hallyday, les trois maisons de disques ne versent plus de royalties et conservent les sommes, explique BMTV.
a sortie de l’album «Mon pays c’est l’amour» avait été rendue incertaine par une autre action en justice de Laura Smet et David Hallyday. Ils réclamaient un droit de regard, finalement refusé par la justice.
Après cette décision sur le gel des redevances, la prochaine étape de ce dossier complexe devrait se jouer à Nanterre, en banlieue parisienne, où une audience est prévue le 22 mars pour décider de la compétence de la justice française pour trancher le litige de l’héritage Hallyday.
08h00: Son album posthume sorti le 19 octobre, «Mon pays c’est l’amour», s’est notamment écoulé à plus d’un million d’exemplaires en quelques semaines. Depuis bientôt un an, David et Laura contestent le testament de leur père, rédigé en Californie, où Johnny résidait à la fin de sa vie. Il a choisi de léguer l’ensemble de sa fortune à sa dernière épouse, Laeticia Hallyday, et leurs deux filles, Jade et Joy, sans rien laisser à ses deux aînés.
Laura Smet, 35 ans, et David Hallyday, 52 ans, ont entamé une bataille judiciaire pour réclamer leur part d’héritage, comme le prévoit le droit français.
En attendant, ils ont déjà obtenu dans une autre procédure le gel des droits d’auteur – les revenus tirés de la diffusion des titres du chanteur – et des propriétés françaises du musicien. Cette fois-ci, ils s’attaquent donc aux royalties.