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Lyon-Hoffenheim (2-2), l’antisèche : C’est tellement ça, Lyon…

Écrit par sur novembre 8, 2018

LIGUE DES CHAMPIONS – En supériorité numérique et avec un break d’avance, Lyon s’est totalement fourvoyé en concédant un nul à la dernière seconde face à Hoffenheim (2-2), mercredi. Les Gones avaient l’occasion de faire un grand pas vers les huitièmes. Au lieu de cela, et même s’ils restent en situation favorable, les hommes de Bruno Genesio ont renforcé leurs doutes. Notre antisèche.

Le jeu : Comme un chef en entrée, comme un bleu au dessert

Lyon a d’abord maîtrisé la recette d’un match parfait de Coupe d’Europe. Avec une implication de tous les instants, une agressivité dosée, une efficacité froide et une réussite insolente, les Lyonnais ont réuni tous les ingrédients pour une soirée réussie. Le premier quart d’heure a été difficile. Ce n’est pas illogique dans un système en 3-5-2 que Bruno Genesio n’avait plus ressorti depuis deux ans. Mais contrairement à Paris face à Naples, Lyon a su gérer le temps fort adverse dans les 45 premières minutes. Pour mieux le punir en exploitant la faiblesse d’Hoffenheim sur son côté droit. Sans briller, l’OL avait fait ce qu’il fallait.
Puis Lyon a tout gâché. Comme il sait si bien le faire, c’est-à-dire au moment où tout semblait pilé quand les Gones se sont retrouvés en supériorité numérique en tout début de seconde période. Ils ont commencé à perdre les duels face à des Allemands bien plus mordants qu’en première période. Ils ont surtout manqué un nombre incalculable d’opportunités de se mettre à l’abri. Et l’OL l’a payé, à la dernière minute, sur un coup de pied arrêté avec une belle erreur de marquage. La sanction ne semble même pas sévère. A force de reproduire les mêmes erreurs…

Les joueurs : Le leader Fekir, le boulet Depay

Il marque le premier but et il donne l’exemple dans l’attitude, avec des efforts considérables dans le repli et de l’impact dans les duels. Nabil Fekir a parfaitement rempli son rôle de leader avant de céder sa place, épuisé. Ferland Mendy, impliqué sur les deux premiers buts et débordant d’activité sur son flanc gauche, ainsi que Tanguy Ndombele, aussi impressionnant physiquement que techniquement, ont été les deux autres hommes forts de l’OL. En revanche, Memphis Depay a plombé son équipe à force de multiplier les mauvais choix avant de sortir sous les sifflets.

Du côté allemand, Andrej Kramaric a encore fait bien des misères à la défense de l’OL. Auteur d’un doublé à l’aller, le Croate a remis les siens dans le match d’un joli but avant de frapper le coup franc du but égalisateur. Si Kasim Adams a bouclé une prestation catastrophique par un carton rouge, son expulsion a en revanche entraîné un coaching payant de Julian Nagelsmann. Les entrants, notamment Havard Nordveit et Adam Szalai, ont su donner le second souffle nécessaire à Hoffenheim pour revenir au score.

Le facteur X : Des gardiens déterminants

Anthony Lopes a été essentiel pour permettre à Lyon d’avoir un break d’avance à la pause. A 1-0, le gardien des Gones a signé trois parades de belle facture. Et Ndombele a fait fructifier le travail de son gardien en doublant la mise. Pendant ce temps-là, Oliver Baumann était particulièrement malheureux sur les deux buts lyonnais. Mais le gardien d’Hoffenheim a eu son heure. Sa main ferme pour sortir une frappe de Nabil Fekir à 2-1 en faveur de l’OL a non seulement été superbe, mais surtout décisive. Si le club allemand a ramené un point de Lyon, il peut lui dire merci.

La stat : 175

Bruno Genesio avait pourtant tenté l’impossible. Revenir à un 3-5-2 pour un match capital en Coupe d’Europe, c’était osé. Mais pas injustifié. Densifier l’axe, c’était l’idée de l’entraîneur lyonnais pour protéger son but et limiter le nombre de tirs adverses. Mais cela n’a pas totalement fonctionné. Hoffenheim a quand même adressé 12 frappes sur la cage d’Anthony Lopes. Cela reste raisonnable, mais cela porte à 175 le nombres de tirs subis par le portier des Gones sur les neuf derniers matches, toutes compétitions confondues. C’est beaucoup trop.